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Conduite en état d’ivresse : ce que vous risquez

conduite en etat d ivresse
08 / 05 / 2017

La conduite en état d’ivresse est illégale et sévèrement punie par la loi. Cela n’empêche cependant pas certains conducteurs de le faire. D’où l’intérêt de revenir sur les raisons qui justifient l’interdiction de l’alcool au volant et les risques que vous prenez en méconnaissant cette interdiction.

Conduite en état d’ivresse : pourquoi est-elle punie par la loi ?

La conduite sous l’effet de substance alcoolique est interdite par la loi pour une raison principale : l’ivresse affecte grandement votre capacité à conduire, même si vous êtes au volant d’une voiture de sport très sophistiquée, dotée des systèmes d’aide à la conduite les plus perfectionnés. Sous l’effet de l’alcool, votre vigilance baisse, vos réflexes deviennent longs, votre vision se trouble et votre audition est altérée. La conduite en état d’ivresse est interdite parce qu’elle tue et fait courir un grand risque à tous les usagers de la route.

Les sanctions pénales

Les sanctions légales de l’alcool au volant varient en fonction du taux d’alcoolémie.

Taux d’alcoolémie entre 0,5 g et 0,8 g par litre de sang

Il faut rappeler que le taux d’alcoolémie autorisée pour conduire est inférieur à 0,5 g/l. En conduisant avec un taux d’alcool compris entre 0,5 g et 0,8 g par litre de sang, vous commettez une contravention de 4e classe sanctionnée par une amende allant de 90 à 750 euros et d’un retrait de 6 points sur le permis.

Taux d’alcoolémie supérieur ou égal à 0,8 g/l : les sanctions de la conduite en état d’ivresse

Les sanctions de la conduite en état d’ivresse sont très sévères. Ici, on ne parle plus de contravention, mais de délit. Vous serez sanctionné d’un retrait de 6 points sur le permis, d'une rétention de permis (au maximum 72 heures) et d'une suspension de permis qui peut durer, au plus, 1 an. Devant le tribunal, vous pourriez être condamné à une amende de 4500 euros, un stage de sensibilisation à la sécurité routière, une peine de prison allant jusqu’à 2 ans, une interdiction de conduire ou une obligation de conduire un véhicule EAD.

Que se passe-t-il en cas d’accident ?

Si votre délit de conduite en état d’ivresse a causé un accident. Votre permis fera l’objet d’une suspension provisoire. Il sera par contre annulé si c’est une récidive. Cette annulation pourra être accompagnée d’une interdiction de délivrance d’un nouveau permis de conduire pendant 3 ans. Quant à votre assureur, il pourra majorer votre cotisation de 150 % si vous n’avez aucune autre infraction. Dans le cas contraire, ce sera une majoration de 400 %.

Savoir quand s’arrêter

Si possible, ne conduisez jamais après avoir bu. Voir sa voiture être retenue à la fourrière de Besançon n’est rien par rapport aux conséquences désastreuses que peut entrainer la conduite en état d’ivresse. C’est pourquoi, ne buvez jamais plus d'un verre avant de conduire. Vous resterez dans le taux l’alcoolémie légale si vous vous arrêtez à 25 cl de bière (5°) ou 10 cl de vin (12°) ou 3cl pour un alcool fort (40°).

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